Par Margaux Delanys - le 05/12/2023 à 15h50
À Bonne-Nouvelle, la maison d’arrêt de Rouen, les conditions de détention des femmes incarcérées se dégradent, faute de moyens. Dans des lettres envoyées à leurs avocats, auxquelles Le Poulpe a eu accès, les détenues dénoncent la vétusté de l’établissement pénitentiaire et les inégalités qu’elles subissent en son sein.
Devant les grilles de Bonne-Nouvelle, la maison d’arrêt de Rouen, un détenu en semi-liberté attend son retour en cellule. « Ici on ne te laisse pas entrer comme ça » lance-t-il, blagueur. La cour d’entrée est encombrée. « Vous êtes là depuis combien de temps vous ? », l’interroge sévèrement une employée pénitentiaire depuis l’interphone. Hasard du calendrier, le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a justement choisi le 6 novembre 2023 pour rendre « une visite ...