Dans le Calvados, après sa rupture avec un bailleur privé controversé, l’État ne sait plus que faire des sans-abris

Faute d’ouvrir suffisamment de places d’hébergement d’urgence, l’État avait fait le choix de louer des appartements dans le parc privé. Ayant eu affaire à des marchands de sommeil, il rompt le marché dans le Calvados. Mais sans solution pérenne de relogement, les habitants sont restés sur place.

Officiellement, il n’y a plus de contrat qui lie les bailleurs privés Laborie et Collin (Un toit pour Tous) et l’État pour l’hébergement d’urgence avec accompagnement social dans le Calvados. Moyennant le versement annuel de 3M€ par l’État, les deux associés devaient s’engager à mettre à disposition 500 places d’hébergement. Mais le marché a été résilié le 2 août dernier, car « des défaillances importantes ont été constatées dans les conditions d’hébergement », précise la préfecture. Or, « les remises en conformité demandées par l’État aux titulaires du marché n'ont pas été réalisées ». Le 17 avril 2024, une première opération orchestrée par les services de la Préfecture procède à la « mise à l’abri » d’une quarantaine de familles occupant l'ancienne mais...

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