Par Jean Pierre Beuve - le 23/11/2023 à 12h05
Le juge des référés du tribunal administratif de Caen a ordonné l’effacement de données à caractère personnel dans le fichier constitué à partir des caméras de vidéosurveillance de la communauté de communes Coeur Côte Fleurie. En cause, le logiciel d’analyses de la société BriefCam dont l’usage n’est pas autorisé en France.
Bien visibles, les caméras de vidéosurveillance font partie intégrante de nos rues. Beaucoup moins visibles sont les logiciels dotant les caméras d’un véritable cerveau permettant une analyse ultra rapide des images. Ainsi le procédé « Vidéo synopsis » élaboré par l’entreprise israélienne BriefCam, aujourd’hui filiale de Canon, permet de consulter en quelques secondes toute l’activité d’une caméra sur plusieurs heures. Et en introduisant des critères : suivre telle personne portant ...