Par Manuel Sanson - le 13/12/2019 à 13h32
Par deux fois, la justice a imposé à la direction de la centrale nucléaire EDF de passer l'effectif d'un service aux 32 heures hebdomadaires. Cette dernière refusait d'appliquer un accord sur la réduction du temps de travail signé par elle-même il y a vingt ans. Si la direction dit désormais appliquer la décision de justice, le syndicat CGT le réfute et appelle à construire "un rapport de force".
Il faut toujours tourner sept fois son stylo avant de signer. Le groupe EDF et son unité nucléaire de Paluel viennent de l'apprendre à leurs dépens. Il y a quelques semaines, la cour d'appel de Rouen a contraint l'électricien à ouvrir des négociations autour de l'application d'un accord national sur la diminution du temps de travail que l'entreprise avait elle-même signée en 1999 mais qu'elle r...