Par Manuel Sanson - le 16/01/2020 à 14h51
Après l’enchaînement des défaites électorales, Grand-Quevilly constitue le dernier bastion municipal du système Fabius en Seine-Maritime. Repliés dans leur pré carré, les fidèles de l’ancien Premier ministre continuent d’appliquer les méthodes de leur mentor, espérant conserver la mairie en 2020. Si la forteresse socialiste tient encore, les premières lézardes commencent à apparaître.
Nous sommes le vendredi 29 mars dernier, aux alentours de 19 heures. Au premier étage de la mairie, le conseil municipal de Grand-Quevilly s’achève. En une bonne heure, les trente-sept délibérations du jour ont été adoptées. Le tout au pas de charge, sans aucun débat ni prise de parole des élus. Et les mots de Marc Massion, le maire, de résonner comme un gimmick lancinant : « Pa...