Par Manuel Sanson et Coline Poiret - le 15/09/2020 à 09h12
Près d’un an après la catastrophe survenue chez Lubrizol, la situation des gens du voyage, installés sur une aire d’accueil située à quelques centaines de mètres de l’usine, n’a pas évolué. Les familles vivent encore dans un environnement hostile tandis que les travaux promis n’ont toujours pas été lancés.
A droite, la poussière de gravats s’élève vers le ciel au gré du vent léger. A gauche, deux carcasses de voitures, brûlées et désossées, attendent de passer définitivement à trépas. L’entrée du camp des gens du voyage de Petit-Quevilly se dévoile en bordure de la voie maritime, au niveau d’un triste rond-point. Au fond, on distingue quelques personnes. Certaines sont assises autour d’une table ...