Par Jade Lindgaard (Mediapart) et Manuel Sanson - le 28/01/2020 à 07h20
Selon de nouveaux documents obtenus par Mediapart et Le Poulpe, le site chimique rouennais n'était pas assez protégé contre le feu, en particulier le bâtiment de stockage A5 parti en fumée le 26 septembre. L’entreprise le savait depuis plus de dix ans, l’industriel n’avait pas mis en œuvre les préconisations des experts de son assurance. L'enquête administrative, menée par les services de l'Etat, pointe également des insuffisances.
Quatre mois après l’incendie catastrophique qui a ravagé l’usine Lubrizol à Rouen le 26 septembre 2019, l’origine du sinistre n’est toujours pas connue. Une information judiciaire est en cours, une enquête et une mission parlementaire terminent leurs travaux, une mission administrative poursuit les siens. Mais sans en attendre les résultats, la préfecture a autorisé le redémarrage du sit...