Par Jade Lindgaard (Mediapart) - le 21/10/2019 à 13h14
La pollution immédiate dégagée par l’incendie de l’usine de lubrifiants à Rouen le 26 septembre n’a pas été précisément mesurée. Si des habitant·e·s développent des pathologies dans quelques années, il leur sera difficile d’établir des liens avec l’accident, faute d’informations.
Les conférences de presse se succèdent, des ministres se déplacent, les rapports d’analyse s’empilent, mais la question reste sans réponse. Quelles substances exactement ont été crachées dans l’air quand l’usine de Lubrizol et les entrepôts de Normandie Logistique ont brûlé le 26 septembre 2019 ? Quelles particules, quels gaz et en quelle quantité ? Personne ne pourra jamais le ...