Par François Dammarie - le 23/07/2019 à 15h01
Effectifs en baisse, charge de travail conséquente, conditions matérielles d'exercice difficiles... La précarité se ressent dans toute la chaîne de la justice rouennaise et affecte, concrètement et probablement durablement, son fonctionnement.
"On s'est habitué à ne plus payer les factures. L'électricité, on la règle au mieux avec trois à quatre mois de retard." L'homme qui s'exprime n'est pas un chômeur en fin de droits. C'est Daniel Trouvé, l'ancien président du Tribunal de grande instance (TGI) de Rouen. Il l'a quitté en 2016 mais garde encore des liens et des contacts étroits avec ses anciens collègues. Il sait donc que les ...